Une sieste sous le figuier

J'ai mal à la gorge. Aurais-je avalé un peu de notre magnifique pyracantha ? 

Voilà une reprise qui ne manque pas de piquant...

L'ère est au recyclage, la période est au nettoyage, l'espoir est de vivre zen. Un vide-grenier était bienvenu pour vider les caisses de livres qui attendaient de nouveaux lecteurs et redonner une utilité à tous ces objets endormis. Evidemment, c'est aussi un peu de nostalgie... Alors, dimanche soir, je n'ai pas rangé ce mobile, longtemps accroché dans la chambre de Luc. Une deuxième vie au jardin, c'est un chouette destin, non ?

Mon tricot progresse. Ce qui n'est pas le cas de mon bronzage. Côté hydratation, par contre, pas de souci ! Les cours d'eau débordent, mais nous, c'est pas grave, on aime le chant des grenouilles...

Surtout, ne pas perdre le fil...  ...

le vert de l'espoir... ou de la salade... au choix...

L'hiver, la cheminée, l'envie de rester au chaud, le ralentissement des projets de boulot... Autant de bonnes et de mauvaises raisons qui m'ont poussée à ranger mon bureau-atelier. C'est pas l'printemps, mais ça m'a permis de jeter un nombre incalculable de trucs inutiles gardés « au cas où »....

Ça m'a rappelé un placard chez Mémée, plein de petits papiers, de cartons de papier-toilette, d'emballages de biscottes, de petits bouts de ficelle... Gardés « au cas où »... 

J'ai fini par me dire que j'étais surtout une Mémée écureuil, oui ! Aux trucs inutiles se sont ajoutés des trucs tellement formidables/beaux/pratiques,... que je n'ai jamais pu les utiliser. Mais oui, vous savez bien : si je les utilise, après y'en a plus ! Logique, non ?

Bon, sauvée par un éclair de lucidité, j'ai donc trié, jeté, rangé et... utilisé. C'est dingue !

Résultat ? Tatata !!!!

Bon, voilà que je frime pour rien maintenant. Même pas grave, c'est l'occasion de réveiller ce blog endormi. N'y aurait-il pas comme une légère odeur de figuier, là, tout de suite ?

Octobre et novembre se sont volatilisés...

Avant d'entamer décembre, je vous emmène faire un petit tour. Où ça ? En Irlande ?

Non, non ! Dans le Cotentin, au cap de la Hague.

Magnifique... 4 jours de balades, de détente, d'air, de mer et de forêts... C'était... indispensable !

En ce moment, je suis dans les pommes ! Les deux pommiers du jardin croulent sous les fruits, le vent s'amuse à les envoyer par terre, je secoue régulièrement les branches pour récupérer les fruits mûrs, bref... ça chauffe et les bonbonnes de gaz diminuent !

Notez qu'il y a presque autant de ballons que de pommes !!!

Mon amie Christine m'a prêté son stérilisateur, un véritable gain de temps et d'énergie.

Les marmelades, c'est bon, mais... c'est du boulot !

Si vous voulez tout savoir, je déteste les vieux restes d'étiquettes sur les bocaux. Leur nettoyage, comme leur stérilisation, fait partie de la préparation des conserves... C'est long ! Mais important au moins pour la partie conservation...

Cette semaine, j'ai trouvé une astuce pour coller mes étiquettes avec l'espoir de moins galérer pour nettoyer les bocaux au prochain tour !

J'ai imprimé des étiquettes sur du papier blanc (avec un grammage un peu fort, mais rien d'exceptionnel) et j'ai badigeonné le dos des étiquettes avec du lait avant de les apposer sur les bocaux.
Ultra simple, ultra rapide, et... je vous dirai à la longue comment elles tiennent ! Ce matin, elles sont toujours bien collées !

Et vous, avec quoi collez-vous vos étiquettes ?


Voici quelques sites d'étiquettes très sympa pour les bocaux :

Étiquettes à confiture et à conserves.


Étiquettes pour le vin et la confiture.

Des étiquettes pour le vin ? Oui ! J'ai en projet de faire du vin de noix et du vin de pêche... À suivre !

Sympa, je vous réserve quelques pots !

Aujourd'hui, j'ai l'énergie d'une figue molle tiens ! Que faire pour remédier à cette grande paresse qui me tient par la main et ne veut pas me lâcher ?

Allez ! Je vais de ce pas tenter de réveiller mes papilles, et le reste, avec un jus de citron arrosé d'eau chaude et d'un soupçon de miel...

En l'absence de message dans les jours qui viennent, considérez que j'hiberne...

Vous connaissez le yoga du rire ? Quand j'ai commencé, j'avais l'impression que je n'y arriverai pas. Trop bizarre. L'impression de me forcer. Le sens du ridicule. Les conventions...

Et là, tout de suite, à l'improviste, parce que mon fils est passé sans sourire, j'ai improvisé une bonne rigolade. Trooop bon !

Combien de fois riez-vous par mois ? Par semaine ? Par jour ? Eh non, on ne rigole pas tous les jours. D'ailleurs, en ce moment, dans le monde, ça ne rigole pas trop...

Pourtant, il y a tant de bonnes raisons de rire !

Le rire fait travailler le diaphragme, active la circulation sanguine, fortifie le cœur, détend les muscle.
Il permet de réduire le stress négatif.
Il aide les gens à exprimer leur joie, leur colère et à vaincre les inhibitions.
Le rire accroît la confiance en soi. Il aide à développer sa voix.
Le rire rapproche les gens et permet de développer des communautés.

Et pour finir : le rire embellit !

Allez ! Faites-vous une beauté !

La mer frissonne encore, mais les grives assomment déjà les escargots. L'été nous a brûlé, le vent, nostalgique, vient nous rendre une petite visite de politesse. Mes pieds chantent sur l'herbe retrouvée. Le hamac est là. Navire à terre.